Comment perdre ma culotte de cheval ?
Un attribut typiquement féminin, source de complexes et de désagréments : la culotte de cheval. Cette graisse sous cutanée qui va se loger sur le bas des hanches et la face externe des cuisses, doit son nom aux pantalons d’équitation amples et larges – mais resserrés au niveau des mollets – que l’on portait au début du 19ème siècle afin de faciliter les mouvements, les fameux « jodhpurs ».
Comment expliquer cet amas graisseux ? Pourquoi, malgré les efforts et les régimes, la graisse résiste et semble se stocker plus facilement au niveau des hanches et des cuisses plutôt qu’ailleurs ? Sommes-nous tous égaux face à ces amas graisseux ? Quelles solutions pour perdre de la culotte de cheval ?
Comment se répartissent les amas graisseux sur le corps ?
La graisse de la culotte de cheval est une graisse sous cutanée, autrement dit juste sous la peau. C’est elle que l’on mesure pour déterminer le pourcentage de graisse corporelle. Chez la femme, on la retrouve partout sur le corps, mais surtout au niveau du ventre, des hanches, des cuisses et des fesses. Également à l’arrière des bras.
Pourquoi ce gras est-il difficile à perdre ? Tout simplement parce que nous sommes programmées ainsi : le corps le garde en réserve en cas d'urgence ou de nécessité, et chez la femme, cette réserve graisseuse est là en prévision d’une ou plusieurs grossesses. Combiné à notre mode de vie très sédentaire, nous stockons.
Les hommes eux, ont plutôt tendance à développer des poignées d’amour mais également de la graisse viscérale au niveau du ventre, particulièrement dangereuse pour la santé.
Les solutions pour perdre de la culotte de cheval
1/ Chez soi
Une alimentation équilibrée & adaptée à votre morphologie
C’est dans l’assiette que ça se passe ! Pour éliminer sa culotte de cheval, c’est à son alimentation qu’il faut veiller en premier lieu.
L’objectif est de lutter principalement contre la rétention d’eau, principal facteur de stockage, et qui accompagne bien souvent la culotte de cheval. Pour cela, il faut exclure le sel, les eaux et boissons gazeuses, et encore plus si elles sont sucrées, mais également les crudités ou les soupes. On chasse définitivement les plats préparés et industriels de notre assiette et on fait attention à nos apports en sucre. On privilégie les oméga 3 que l'on retrouve dans les noix, les graines de lin ou l’huile de colza, et les glucides complets. On inclue également des protéines, mais maigres : comme le poulet ou le poisson.
Ensuite, on n’hésite pas à consommer des compléments alimentaires à base de plantes drainantes, anti-rétention d’eau et qui favorise la circulation veineuse.
Une activité physique régulière
Encore et toujours le sport. Car même si vous faites attention à ce que vous mettez dans votre assiette, se bouger pour éliminer et se muscler reste indispensable. Mais rassurez-vous, une activité physique deux à trois fois par semaine à raison de 30 à 45 minutes minimum par séance est suffisante. En revanche, pour perdre sa culotte de cheval, les coachs recommandent de pratiquer plusieurs types d’exercices en mixant renforcement musculaire (fitness avec squats, du gainage, des fentes, etc.) et cardio (course à pied, natation, marche rapide, vélo ou vélo elliptique, etc.)
Se masser
Également très efficace contre la cellulite pour peu qu’on réalise ce massage tous les jours, la technique du « palper-rouler » permet de faire disparaître la peau d'orange souvent logée au niveau de la culotte de cheval.
L’idée consiste à attraper la peau puis à la faire rouler entre ses doigts, en allant du bas vers le faut. Ce geste facilite l’élimination de la graisse en « cassant » les adipocytes (les cellules graisseuses), relance la circulation lymphatique et la circulation sanguine. En plus, le palper-rouler permet de mieux évacuer les toxines et donc limiter la rétention d’eau.
Le mieux est de réaliser un massage de la culotte de cheval avant ou après sa séance de sport à l’aide d’une crème minceur composée à 5% de caféine.
2/ Solution chirurgicale
La liposuccion de la culotte de cheval
Parfois, malgré tous nos efforts, ces amas graisseux au niveau de nos hanches demeurent indélogeables. Bien souvent d’ailleurs, ils sont liés à la génétique : si votre mère avait une culotte de cheval, il y a de forte chance que vous en ayez aussi.
Ainsi, certaines femmes se tournent vers des solutions radicale et chirurgicales, avec la lipoaspiration (ou liposuccion). Les progrès réalisés en la matière permettent aujourd’hui de réaliser des liposuccions très localisées et douces, avec des outils fins, pour des résultats naturels et harmonieux, ne laissant aucune cicatrice visible.
La liposuccion de la culotte de cheval, également appelée liposculpture ou encore lipoplastie, est une intervention de chirurgie esthétique et plastique qui consiste à aspirer les cellules graisseuses « en trop » au niveau de la culotte de cheval. Cela s’effectue à l’aide d’une fine canule, insérée sous la peau qui va se charger de déloger puis aspirer les adipocytes. Dans le cas où il y a aussi un excédent de peau, celui-ci peut être également retiré.
Cet acte de chirurgical, effectué sous anesthésie générale, permet d’affiner les hanches, mais également les cuisses et les genoux. Si l’on garde un poids stable, les résultats sont définitifs et la silhouette est affinée, plus harmonieuse.
Le résultat final d’une lipoaspiration est visible au bout de 3 à 6 mois, temps nécessaire à l’œdème pour se résorber et pour que la peau se rétracte complètement.