Pourquoi recourir à une chirurgie des petites lèvres ? Le point sur la nymphoplastie.

31/08/2021 - 15:35
Chirurgien esthétique femme à Grenoble – Rhône Alpes | Dr Cynthia Hamou -

Bien que pratiquée depuis longtemps, cette intervention de chirurgie esthétique qui vise à réduire la taille des petites lèvres de la vulve, est en nette augmentation, notamment chez les jeunes femmes.

Mais qu'est-ce qu’une chirurgie des petites lèvres ? En quoi consiste-t-elle ? Dans quels cas y avoir recours ? Nous faisons le point.

Qu'est-ce que la nymphoplastie, ou chirurgie des petites lèvres ?

La nymphoplastie, qu’on nomme aussi labiaplastie ou labioplastie, fait référence à une procédure chirurgicale de la zone intime qui vise à réduire la longueur des petites lèvres de la vulve.

La vulve comprend vos lèvres, les grandes et les petites.  Les grandes lèvres sont les lèvres externes sur lesquelles poussent les poils pubiens, les petites lèvres sont nichées à l'intérieur de celles-ci. Grandes et petites, elles permettent notamment de protéger le clitoris, l’urètre et l’entrée du vagin.

Et leur forme ? Les grandes lèvres et les petites lèvres, soit la forme et l’anatomie de la vulve, n’est pas standardisée !

Les lèvres du sexe féminin, et notamment les petites, sont de toutes formes, tailles, longueurs et couleurs. Il est tout à fait normal que votre sexe et vos lèvres soient différents de ce que vous pouvez voir sur Internet, sur votre partenaire ou sur d’autres femmes. Elles peuvent aussi être asymétriques.

Néanmoins, de nombreux médecins considèrent les petites lèvres comme hypertrophiques (soit d’une longueur excessive) si elles mesurent plus de cinq ou six centimètres de longueur.

 

Chirurgie des petites lèvres : quelles indications ?

Lorsque les petites lèvres sont trop grandes ou trop longues, cela peut causer un certain nombre de désagréments, allant de la simple gêne dans les vêtements et les sous-vêtements qui frottent, à des douleurs pendant les rapports sexuels (parce que la peau se coince lors de la pénétration par exemple), en passant par des irritations plus ou moins importantes. Cela peut être le cas lorsqu’on marche ou que l’on fait du sport, tout simplement.

Cette hypertrophie peut survenir dès la puberté, ou plus tard après un accouchement ou à la ménopause. La peau de la vulve étant elle-aussi sujette au vieillissement cutané, les petites lèvres peuvent également se relâcher un peu davantage au fil des ans, ce qui a pour effet d’augmenter les désagréments.

Dans ces cas-là, une nymphoplastie permet de remédier à ces problèmes et de retrouver un bien-être fonctionnel au quotidien.

Comme nous le disions plus haut, la morphologie du sexe féminin et la taille des lèvres se présentent sous une grande variété de formes et de tailles...tout comme le sexe masculin d’ailleurs, il convient de le rappeler !

Un peu comme les oreilles ou le nez : les fonctions sont les mêmes, mais aucun ne se ressemble.

Ainsi, s’il n’y a pas d’hypertrophie à proprement parler, une chirurgie des petites lèvres n’est pas indispensable.

 

Et si je suis complexée par mes petites lèvres ?

Certaines femmes peuvent être (très) complexées par l’aspect de leur vulve et ce mal-être peut avoir des répercussions jusque dans leur vie intime, avec leurs partenaires.

Le cas de la nymphoplastie est un sujet sensible car de plus en plus de jeunes femmes, voire des adolescentes, viennent consulter pour une chirurgie des petites lèvres, dans un but uniquement esthétique, leur sexe étant parfaitement normal.

L’influence d’Internet et de l’accès à la pornographie qui véhicule une image très standardisée et “lisse” du sexe féminin n’y sont sûrement pas étrangers !

 Il nous parait important de dire que la chirurgie plastique et esthétique est, et demeure, un choix résolument personnel. Toutefois, une nymphoplastie reste un acte chirurgical, qui comporte des avantages et des risques.

Le rôle du chirurgien est d’écouter sa patiente, la comprendre et la conseiller du mieux possible, sans la juger non plus.

 

Chirurgie des petites lèvres : comment ça se passe ?

C’est une chirurgie somme toute assez rapide, de l’ordre de 30 à 45 minutes, qui s’effectue en ambulatoire : vous arrivez le matin et repartez le soir.

L’objectif est de retirer l’excès de peau labiale afin d’obtenir une vulve plus harmonieuse et que la patiente ne ressente plus de gêne, que ce soit physique ou psychique.

Dans la majorité des cas, le chirurgien réalise une résection sur tout le bord de chaque lèvre (méthode longitudinale). Chez certaines femmes, on préfèrera la méthode cunéiforme, c’est à dire via une exérèse en forme de triangle.

Le but est d’obtenir la taille souhaitée de petites lèvres avec un résultat naturel et sur lequel vous vous êtes mis d’accord en consultation.

 

Nymphoplastie : et les suites ?

La cicatrisation nécessite environs 3 semaines, pendant lesquelles la patiente peut ressentir un certain inconfort, le temps que les fils se résorbent. Mais ce n’est pas une chirurgie douloureuse. De simples antalgiques suffisent pour apaiser les éventuelles douleurs.

Il n’y a pas de pansement, une simple protection est glissée dans le sous-vêtement. Votre vulve peut légèrement saigner pendant 2 à 3 jours, et présenter des ecchymoses et un gonflement, pendant deux semaines environs. Ceci est parfaitement normal.

Le Dr Hamou recommande de porter des vêtements amples pendant au moins quelques jours, et vous pouvez bien sûr faire votre toilette parfaitement normalement dès les premiers jours à l’aide d’une solution intime.

Il faut attendre un mois pour la reprise des activités sexuelles.

 

Vous souhaitez des renseignements sur la chirurgie des petites lèvres ? Contactez le cabinet du Dr Hamou, à Grenoble.